Dave Chappelle’s Block Party



Wesh. Une fois n’est pas coutume, nous allons faillir à la réputation facétieuse, taquine, un brin malhonnête, voire langue de pute, pour ne pas dire littéralement bâtarde de sa mère la grosse chienne de votre bien-aimé chafouin.com, pilier de la fourberie hypocrite des internets, afin d’évoquer un film de façon plus ou moins objective. Don’t worry homies, je n’ai pas pécho le SIDA, je suis juste ouf comme ça, des fois (rime pauvre).

Autant le dire tout de suite, Dave Chappelle’s Block Party est le prototype du film à voir avec une personne que vous kiffez énormément, bien qu’il se peut que ladite personne monopolise le popcorn et se goinfre à longueur de séance, telle une petite truie bruyante mais néanmoins adorable et surpuissament mignonne. Ou un petit cochon si vous êtes une lectrice chafouine, mais j’en doute, oooooh ça oui j’en doute. Il convient également d’alerter nos amis xénophobes ou néo-nazis, les héros de DCBP sont principalement, pour ne pas dire exclusivement d’origine africaine, ce qui déclenchera effroi, surprise teintée de dégoût ou purement et simplement haine bouillonnante et incontrôlable suivant votre positionnement sur l’échelle de Himmler. Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, les 3 ou 4 protagonistes non-nègres sont de vieux grabattaires ou des sales hippies punks, un couple hallucinant d’audace mêlée d’un soupçon de crétinerie alzheimmerisée (à moins que ce ne soit de la bonne vieille trisomie 21) réussissant l’exploit d’allier les deux en un combo super-sayen : le couple de sales vieux hippies punks et grabattaires. Ca peut sembler carrément ouf et mensonger, mais c’est vrai.

Mais nous voilà arrivés à mi-article, et ma prose certes classieuse et aérienne, mais, et je vous le concède de bon coeur, gentleman du fair-play que je suis, dénuée du moindre milligramme de contenu sensé, m’a si bien chafouiné moi-même que vous ne devez pas avoir la moindre idée du contenu de Block Party. Eh bien, ce n’est pas vraiment un film mais plutôt un documentaire musical montrant comment Dave Chappelle, comédien-star de la TV américaine, monte une block party (concert de quartier gratuit) dans un coin paumé de Brooklyn. Gratuit mais star-studded, puisque Kanye West, les Fugees (au complet, l’inutile Pras compris), Mos Def, Talib Kweli, The Roots, Common, Erykah Badu et Jill Scott sont de la partie. Dave fait le pitre entre les morceaux, invite un chef de marching band eunuque ou gay, battle un clone de Mister-T réclamant que quelqu’un, il ne précise pas exactement qui, libère le Tibet, balance des blagues racistes envers les blancs et on sort du film heureux et léger, à condition d’aimer le hip-hop, d’être vaguement raciste envers les gouers et, surtout, de ne pas trop tenir au popcorn. Article baclé, je sais, mais on m’a forcé à l’écrire. Alors restez tranquille wesh. Et on est dans le nouveau Chronicart d’avril sinon. Et ceux d’avant aussi. Peace.

Continue (13) Aug 9, 2019 13:44

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